Entretien/Maître Zéhouri Bertin (Président de l’ODAP-CI) : ‘’l’observatoire a fait de la paix son crédo’’

10-2-2022 (AfrikMonde.com) Le président de l’Observatoire pour le développement, l’amitié et la prospérité en Côte d’Ivoire (ODAP-CI) évoque, dans cet entretien, des actions qu’il a menées dans la région du Lôh-Djiboua, notamment dans la ville de Divo, depuis 2014. Maître Zéhouri Bertin sensibilise également sur la paix et le vivre ensemble.

Vous êtes à la tête de l’Observatoire pour le développement, l’amitié et la prospérité en Côte d’Ivoire. Quels sont les objectifs de cette structure ?

L’ODAP-CI est une association que les fondateurs ont baptisée Observatoire pour le développement, l’amitié et la prospérité en Côte d’ivoire. Nos objectifs se résument aisément dans la définition de l’observatoire. A savoir, développement et l’amitié qui doivent aboutir à la prospérité de notre pays, à travers notre région par la lutte contre la pauvreté et l’ignorance.

Vous êtes très actif sur le terrain avec des actions posées çà et là, quelles sont les raisons de cette démarche ?

Les actions sociales sont naturelles chez un fils de ce pays, qui est frappé par l’amour que lui témoignent ses parents. Il est invité à travailler dans le sens de transformer cet amour en bénéfice pour son pays, pour sa région.  Et c’est ce que personnellement j’ai décidé de faire au profit de la région du Lôh-Djiboua.

Vous êtes  reconnus comme étant un grand acteur de la paix. Quel est le point de la situation dans votre région en ce qui concerne le vivre ensemble ?

La paix est très précieuse pour l’humanité. Nous avons le devoir de  travailler ardemment pour consolider la paix. J’ai été récompensé seize fois en tant que meilleur acteur de la paix  et meilleur acteur de l’émergence par diverses associations de la presse nationale et internationale. J’ai été également primé comme meilleur notaire et meilleure office notariale de Côte d’ivoire. Ça fait dix-sept prix que j’ai humblement récolté. Je vous remercie pour cette marque de reconnaissance. Cela m’inspire beaucoup de reconnaissance et d’obligation. Reconnaissance de ce que nous avons déjà fait. Nous avons avec les cadres, les agriculteurs, les femmes, les jeunes et les chefs mis en place un système qui, à chaque occasion, célèbre la paix et la cohésion régionale, la cohésion nationale. Nous faisons des valeurs de paix notre credo. La région du Lôh-Djiboua est une région qui ressemble à la Côte d’ivoire de Félix Houphouët-Boigny. Parce que nous sommes adeptes de la politique de rassemblement de Félix Houphouët Boigny. L’ODAP-CI a fait de la paix son credo. Aussi, avons-nous à chaque instant renouveler notre intention à l’attention de toutes les couches de notre région. Ce qui se traduit par plusieurs actions en faveur des populations. Il s’agit notamment de dons dans les hôpitaux. Nous avons offert en 2016 une ambulance aux populations, au-delà de cette ambulance nous avons équipé des hôpitaux. Nous avons également attaché de l’importance à la culture, à travers l’organisation du Djaka festival et bien d’autres activités culturelles. Nous sommes aux côtés de la culture. Nous sommes allés au-delà de la culture, du sport. Notre organisation a fait de la santé de la jeunesse un credo. En aidant ici et là à l’organisation d’un tournoi de Maracana et autres. Notre organisation s’est mise au service des femmes en les aidant à entreprendre des activités commerciales. Depuis les années 2014 jusqu’au aujourd’hui en 2022. Nous avons aussi pris en charge la chefferie en donnant un véhicule de type 4X4 au chef des chefs de la région du Lôh-Djiboua. Nous avons contribué à rassembler la jeunesse de notre région.

Récemment vous étiez à Abidjan dans le cadre des assises des cadres de la région du Lôh-Djiboua. Quelles étaient les raisons d’un tel rassemblement ?

Le 2 décembre 2020, nous étions face à la Côte d’Ivoire à l’occasion d’un rassemblement. Pour convoquer les cadres de la région du Lôh-Djiboua, les cadres du Gontougo, de la Mé et de plusieurs autres à un rassemblement.  Nous avons intitulé ce rassemblement la lutte contre l’apatridie. Thème  audacieux, thème surprenant, mais thème d’actualité. Au moment où la Côte d’Ivoire caresse le recensement des populations pour identifier combien nous sommes dans le pays, l’ODAP-CI, organisait ces assises pour dire aux cadres allez dans vos régions, dans vos foyers pour sensibiliser les parents. Parce que le flambeau du Lôh–Djiboua s’est aperçu que les Ivoiriens n’aiment pas s’inscrire sur les statistiques nationales. Il  est dit par exemple qu’un village qui a moins de  5000 habitants ne peut pas être électrifié, parce que le gouvernement de Côte d’Ivoire a des accords avec des institutions internationales qui facilitent l’électrification.

Réalisé par Kouamé Samuel (correspondant)

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