Divo/Filière café-cacao : les producteurs du Lôh-Djiboua saluent la mise en place de l’interprofession agricole

11-6-2024 (AfrikMonde.com) Le processus de mise en place de l’Organisation de l’interprofession agricole (OIA) de la filière agricole, sous la houlette du Conseil café-cacao est salué par les producteurs de Cote d’Ivoire, notamment ceux de la région du Lôh-Djiboua. Le Secrétaire général et porte-parole de la centrale syndicale agricole de Côte d’Ivoire a expliqué que l’interprofession sera très bénéfique pour les producteurs.

« Depuis 2011 date de l’accession au pouvoir du Président de la république, Alassane Ouattara, son ambition était de structurer la filière café cacao. Il a pris des ordonnances concernant la mise en place du Conseil café-cacao et dans cette ordonnance-là il est marqué que le conseil doit aider à la mise en place de l’interprofession. Nous nous réjouissons du démarrage de ce processus. Il y’a des missions qui sont venues nous rencontrer à Divo et on salue cette initiative du Gouvernement », indiqué Bado Koffi Jean Claude, lors d’un entretien, le 6 juin 2024, au siège de sa structure à Divo.  Dans la foulée, il s’est prononcé sur le souhait de certains syndicats de revaloriser le prix du cacao à 2500 Fcfa contre 1500 Fcfa actuellement.

« En tant que producteur, avoir un prix de référence est une bonne chose, mais cette question est très technique. Je pense que quand on a participé à tous les débats et les réunions, il nous a été dit qu’il y’a une réserve pour amortir le risque. (…)  Il y’a aussi une baisse de notre production qu’il ne faut pas ignorer. En temps normal quand le marché atteint un tel niveau, le prix doit flamber, cependant le gouvernement a donné les raisons de la fixation du prix actuel de 1500 Fcfa », a-t-il noté.

Puis, de demander que le prix du différentiel de revenus soit revu à la hausse pour les sociétés coopératives. Le Secrétaire général et porte-parole de la centrale syndicale agricole de Côte d’Ivoire a révélé que de nombreuses coopératives ont fermé à cause de ce prix qui est fixé à 80 Fcfa. « Il faut fixer le différenciel de prix à 150 Fcfa, c’est ce montant qui peut aider les coopératives dans leurs fonctionnements », a souligné Bado Koffi Jean Claude qui annonce un grand rassemblement des producteurs dans les semaines à venir à Divo.

Samuel Kouamé

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